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Histoire de la fête foraine

La Fête Foraine.

Histoire

Dérivé de l'ancien théâtre de la foire, le terme art forain est apparu il n’y a qu’une trentaine d’années en France, utilisé par Jean-Paul Favand, fondateur du musée des Arts forains.

 

Les premières « foires foraines » étaient des stands et des petits manèges démontables se déplaçant à travers tout le pays dès le début du xixe siècle, particulièrement au nord de la Loire. Peu à peu, les forains (« ceux qui travaillent à la foire » se regroupent et fondent un groupe distinct du marché avec une place précise, qui sera rebaptisé « fête foraine ».

 

L’apogée : début du xxe siècle

Tout ce qui n’est pas rentable n’est pas forain, aussi les stands sont magnifiques pour attirer les chalands, en étant munis de miroirs, décors fantaisistes puis éclairés à l’électricité. Le marketing sous une forme assez marquée apparaît alors : on installe de gigantesques orgues de foire, dont la musique vent portant, s'entend jusqu’à 3 kilomètres. Si la fête est cachée par des arbres, les forains et les visiteurs sont ainsi avertis de la présence de la fête.

 

L’odeur de la noix de coco, exotique et encore peu connue, est dominante jusqu’à l’apparition de la barbe à papa, qui se répand après l’exposition universelle de Saint-Louis en 19042.

 

Le rôle forain est avant tout informatif : les troubadours n’existant plus, les forains traversent les pays de village en village et apportent ainsi les « nouvelles » de la région (à l'analogue toujours actuel, de l'annonce locale ambulante d'un spectacle de cirque), en s'ajoutant au divertissement. Cet aspect s’estompera avec la diffusion de la télévision dans les années 1950.

 

Le cheval utilisé pour transporter les manèges, sera remplacé par la vapeur puis par l’électricité dès le début du xxe siècle.

 

L'électricité sert au départ davantage à attirer le chaland plutôt qu’à éclairer réellement. L’éclairage électrique est particulièrement remarqué lors de l’exposition universelle de Paris en 1900.

 

Le cinéma sera lui aussi nomade, en particulier de 1895 à 1914. Les forains ayant racheté aux frères Lumière des droits, des salles de cinématographe mobiles verront le jour en fête foraine et présenteront des films de Georges Méliès, jusqu’à la Première Guerre mondiale où le cinéma se sédentarise complètement. Source Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_foraine

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